Entre le cautionnement de ces incantations sinistres ou leur déni délétère, il est bien sûr possible d’opter pour une voie médiane harmonieuse : en faisant preuve d’une liberté d’esprit permettant de tirer les leçons du passé pour anticiper le futur en posant des causes vraiment et réellement bénéfiques : des germes spirituels !

Nul besoin d’avoir fait des études en histoire pour savoir qu’au début du vingtième siècle l’Occident fut le berceau de mouvements totalitaires qui menèrent à un conflit mondial.

Pour s’en tenir à l’Europe de l’Ouest, encore mieux « inspiré » que Mussolini, Hitler, au vu de son parcours « exemplaire », « mérite » qu’on évoque à grands traits son action. Le 23 mars 1933, le parlement allemand abolit la constitution, permettant ainsi à Hitler de prendre le pouvoir : un pouvoir total. Le 15 septembre 1935, sont proclamées à Nuremberg des normes juridiques instaurant, entre autres, la loi sur la citoyenneté du Reich privant les juifs de leur statut de citoyen et, pour le reste de la population, un certificat de citoyenneté garantissant la conformité au régime : la loi de protection du sang et de l’honneur allemand - toute ressemblance avec des personnages existants et des faits d’actualité n’est évidemment pas fortuite !

Il n’est pas nécessaire de s’attarder sur la suite du parcours du tyran qui est mieux connue. Retenons seulement que les « masses », pour ne parler que d’elles, ayant été peu désireuses ou incapables d’anticiper ses véritables desseins pour les déjouer, les choses prirent vite la forme d’une boucherie mondiale, extérieurement, et intérieurement, les contours mentaux d’une prompte « avancée » vers la déspiritualisation et la désacralisation totale de l’être humain et du cosmos.

On passerait à côté de l’une des plus importantes leçons de cette période calamiteuse si l’on perdait de vue que ce désastre fut le fait d’une société nihiliste imbue, à s’en étouffer, de Modernité et de Progrès ; une société qui perdure, en réalité, et dont tous les degrés de sa « hiérarchie » collaborent, plutôt moins consciemment que plus, à hâter la venue du temps où il sera promulgué : ce qui n’est pas en conformité avec « ce » qui se trouve en dessous de tout est éliminé - « ce » : quanta ?  enfer ?

Pour toute personne qui ne se désintéresse pas du passé, il tombe sous le sens que le fil d’Ariane que représente l’histoire de la civilisation occidentale ne peut être suivi que si cette dernière est reliée à ses origines conceptuelles : chrétiennes, monothéistes abrahamiques.

Illustrons ce propos au moyen du phénomène que le terme branché promut : Internet.

Quelques rares utilisateurs s’imaginent peut-être encore que les médias transmettent les informations, sinon de façon honnête, au moins de manière plutôt neutre. Voyons ce qu’il en est.