Le Diamant de la
Parfaite Sagesse

L’homme n’a pas à protéger la nature: c’est la nature qui protège l’homme; il serait par conséquent bien inspiré de la respecter!

Ou : certains dirigeants, à l’Ouest, souffrant de délire mystique eugéniste, n’en viendraient-ils pas à se prendre pour l’Antéchrist Ou encore: ces femmes occidentales ou occidentalisées qui se trouvent libérées et le disent,n’auraient-elles pas tout avantage à s’inspirer des Romaines exemplaires: intelligentes, courageuses, qui concoururent à en finir avec une romanité décadente, dévoyée ?

Comme nombre de thèmes qui font débat dans la société occidentale contemporaine mondialisée - ce monument titanesque multiforme (une hydre) érigé à la gloire de la Modernité -, le sujet du réchauffement climatique est à mettre au nombre des questions mal posées auxquelles il n’est par conséquent pas possible d’apporter une bonne réponse : vraie, juste, réelle. Une fuite en avant, aussi accélérée soit-elle, ne constitue pas un changement de direction, un enfant de cinq ans comprend cela aisément (1) : les mouvements écologistes (2) officiels ne remettent aucunement en question leur recours constant aux technologies les plus « modernes » pour lutter contre le réchauffement climatique qu’ils dénoncent ; en prônant et en encourageant systématiquement le recours aux technologies les plus sophistiquées au prétexte de protéger la nature, ils ne font en réalité qu’entretenir l’état « d’esprit » et la vision du monde qui menèrent au cours des deux derniers siècles à la pollution généralisée de notre planète. Au vu du marasme socio-écologique actuel, toute personne intelligente et de bonne foi ne reconnaıt̂-elle pas qu’il importe prioritairement de changer l’état « d’esprit » et la vision du monde proprement calamiteux qui fondent la société occidentale contemporaine mondialisé e, qu’il n’est plus possible de s’entêter à refuser de commencer par l’essentiel : la respiritualisation et la resacralisation de la représentation que l’homme « emmodernisé » se fait du réel ?