(pouvoir du sacré) profane, laïque, qui n'est plus qu’une ombre, une caricature ténébreuse, de la vraie hiérarchie - il peut être utile de signaler que dans sa signification bouddhique primordiale, originelle, universelle, la hiérarchie prend une forme horizontale : celle du saut transversal (jap. ôchô) du transfert de mérite (ekô) du Pouvoir Autre (Tariki) du Bouddha Amida. Quant à cette contre-hiérarchie, elle désorganise la société en l’infra-structurant; une société dans laquelle les populations ont contribué continûment à la profanation de la maîtrise ancestrale se rapportant à la production de leur nourriture, de leur boisson, de leur habillement, de leur habitat, à leur façon de se chauffer, de s’éclairer (le compteur « linky » l’exemplifie assez), de se soigner ; des populations qui laissent produire et installer, désirent et payent très cher, les technologies ultrasophistiquées qui permettent aujourd’hui à une infime minorité de nihilistes ploutocrates de leur faire subir un joug mortifère (une minorité agissante qui ne s’entend que sur un point : les pressurer et les opprimer toujours plus). Telle est la folie de ces aliénés ultra-civilisés, l’aliénation de ces fous hypermodernes, qui semblent préférer plonger dans le chaos plutôt que d’être passagèrement désécurisés en comprenant que leur inconséquence les a placés dans cette situation difficile - l’ayant compris, ils auront tous la possibilité d’en sortir : en réalisant spontanément que derrière les lourds nuages des passions qui obscurcissent ce monde, le soleil supramondain de l’Illumination brille toujours.