Lorsqu’en son for intérieur on est capable de cautionner la damnation éternelle de la mauvaise part de l’humanité (sans doute la plus grande), pour quelle raison se retiendrait- on de se livrer aux pires maltraitances envers elle tout au long de son actuelle « sous- existence » ? Dans le pays de Vaud, la théologie calviniste (le Calvin juriste s’y connaissait en matière d’élaboration de structures politico-juridiques) permit d’élaborer et contrôler une forme subtile de gouvernement, insidieuse, contraignante, très rigoureuse, d’une part,
alors que, d’autre part, le culte, l’instruction publique, la presse, la radio, la télévision, poussaient (de façon «progressiste») la population dans des formes renouvelées de débilité : dans un athéisme grossier, dans l’agnosticisme, le relativisme, l’inculture, le nihilisme, dans une ambiance de mauvaise foi consensuelle stupide, lâche et méchante machiavéliquement correcte, jusqu’au subtil chaos psychique de masse causé par internet, cette technologie mortifère que le département de l’instruction publique trouva judicieux d’instiller dans les classes enfantines, comme il se propose d’y insinuer au plus tôt la théorie et les pratiques de la perversion sexuelle juvénile - nombre d’administrés saisissant mal la mentalité singulière, c’est le moins que l’on puisse dire, des grands commis de ce petit État et de leurs plus proches collaborateurs, ces lignes se proposent de concourir modestement à y remédier.
Les 20ème et 21ème siècles constituent une étape majeure dans la dégénérescence d’une civilisation occidentale dont la «pensée», d’une étroite platitude sans précédent, se résume à un naturalisme technologico-centré (3) ; une période où émerge un animisme nouveau, « infra-transhumaniste » : l’animisme sophistiqué des sectateurs nordisants de « l’influente puissance sous-jacente à un empire total sur la nature » - dont le porte-voix le plus retentissant est sans doute le World Economic Forum, basé en Suisse.
Il faut ne jamais avoir été en relation avec un cercle restreint de personnes exerçant une influence profonde sur une large communauté humaine pour nier que la discrétion dont celui-ci peut être amené à s’entourer dans ses activités (ce qui n’est pas dans les habitudes du World Economic Forum) soit légitime. Or, il est des cercles de personnes qui, en toute discrétion, se dédient au plus grand bien de l’humanité. Aussi, avant de porter un jugement (comme celui de « complotisme ») sur un tel cercle fortuitement entraperçu, l’honnêteté exige qu’on cherche à comprendre s’il se voue à faire le bien ou le mal. Cependant, de nos jours, les personnes capables de donner une définition cohérente du bien et du mal se font toujours plus rares.
Dans ces circonstances, le rôle des spirituels, et des ecclésiastiques ne pensant pas avant tout à être les salariés de leur institution, consiste plus que jamais à montrer promptement l’exemple : en cherchant et trouvant une Voie de réalisation spirituelle universelle vraiment et réellement adaptée à une époque de décadence où l’homme est incapable de se fonder sur son pouvoir personnel pour réaliser la Vérité Absolue ; une Voie offrant le Meilleur (la Vérité Absolue), au pire (l’homme totalement incapable de pratique spirituelle), de la façon la plus aisée (simplement, subitement, sans possibilité de perdre l’acquis). Ils assumeront ainsi pleinement les exigences de leur vocation et auront droit au respect qui en découle.
