Notes

1) Il est cocasse de prendre connaissance des critiques formulées par d’aucuns (au nom de la lutte contre les thèses conspirationnistes, naturellement, ce terme à la mode d’une provenance particulièrement douteuse) contre quelques affirmations de Monsieur Baud. Il suffit de voir à quels retournements spectaculaires, dignes de la haute voltige, sont obligés de se livrer nombre de commentateurs qui ne cessent de s’exprimer sur deux affaires fortement médiatisées pour constater que ces derniers font preuves d’une extrême inconstance sur ces sujets, c’est le moins que l’on puisse dire dès-lors que l’on n’envisage pas qu’il puisse s’agir de leur part de propagation délibérée de fausses nouvelles. Rechercher chez les autres quelque éventuelle erreur portant sur l’accessoire alors que l’on ferait soi-même profession de propager constamment des mensonges portant sur l’essentiel, ne serait-ce pas là encore cette sacrée histoire de paille et de poutre ?

2) Entre une obéissance à la hiérarchie institutionnelle confinant trop souvent au masochisme, et néanmoins érigée en vertu sinon même prônée comme un exercice spirituel, une obéissance ne prétendant à rien de moins que l’imitation de Jésus sur la croix faisant la volonté du Père, d’une part, et d’autre part, un libre examen protestataire rejetant la Tradition de l’Église, n’y a- t-il pas, également pour les prêtres, toujours de la place pour l’inspiration spirituelle par le Verbe, selon l’enseignement de l’Apôtre Jean, une inspiration réellement libératrice ?

3) Ces dirigeants sont en passe de fonder, si ce n’est déjà une caricature d’empire (empire dans le sens traditionnel du terme : spirituel), tout au moins une caricature de féodalité. En effet, actuellement, ne constate-t-on pas que les politiciens félons des prétendues démocraties occidentales s’emploient servilement à ruiner méthodiquement les droits des peuples et des États au profit de multinationales, de groupes financiers ? La façon dont dernièrement le Conseil Fédéral réduisit en moins d’une semaine à néant la neutralité helvétique, au profit de cette devanture d’intérêts privés qu’est l’OTAN et contre les intérêts de la Russie (ces faits doivent êtres replacés dans la dynamique d’États européens dont les dirigeants, pour obtenir des avantages personnels immédiats contre les intérêts vitaux de leurs propres populations, s’emploient à en faire les derniers États au monde inféodés aux États-Unis d’Amérique, qui s’en servent comme bouclier défensif tout en surconsommant leurs dernières richesses, provoquant ainsi leur effondrement afin de gagner du temps), est éclairante à cet égard. Ces faits donnent au peuple suisse l’opportunité de réfléchir à ce que le terme collaboration recouvre dans le contexte social actuel (pour n’en donner qu’un exemple, le Conseil Fédéral semble persuadé que les résultats des votations iront désormais dans un sens qui lui sera toujours favorable, imbu qu’il est de l’idée d’emporter systématiquement l’adhésion d’une majorité d’électeurs en manipulant des masses rendues par le fait même profondément débiles). Quant à l’impact qu’ont les très problématiques nouvelles technologies de communication sur l’engagement politique des populations, il suffit de voir à quel point les individus sont soumis au plaisir ahurissant que leur procure les stimulus de leur téléphone portable pour mesurer l’emprise délétère que ces technologies infra-transhumanistes exercent sur des « masses » souffrant d’aliénation avancée (sur ce point, il ne faut pas se voiler la face : depuis trois générations, quelles conditions de vie les parents se sont-ils employés à offrir à leur progéniture ?). Il est donc probable que de telles personnes ne comprennent pas rapidement quelles forces les poussent à entrer dans une période où elles pourraient jouer le rôle fort modeste de victimes sacrificielles pour une cause qui n’a rien de transcendant. Par conséquent, pour ne parler que de l’Europe, au vu de la forte augmentation en intensité de l’incitation à la révolte des populations qu’insufflent depuis plusieurs décennies les grands médias, incitation subtilement fomentée dans la sphère dirigeante de l’Union Européenne et servilement mise en œuvre par des « gouverneurs » locaux (lesquels imposent des décisions catastrophiques et en